MEG @ Piknic Electronik / 25 juillet 2010

Ce dimanche, le MEG festival s’insère dans la programmation du PIKNIC ELECTRONIK en y présentant dDamage, électro farouchement dancefloor venue directement de nos cousins outre-Atlantique. Poum Poum Tchak frenchy, ça promet !


C’est donc avec un peu de fatigue au corps que nous avons rejoint le fameux parc Jean Drapeau en ce dimanche midi brumeux. Car ceci est un slogan éprouvé : mieux qu’un citrate de bétanine ou du jus de citron pressé au réveil, filez aux Piknic Electronik pour faire bouger votre corps cassé de la veille !
 
On se rejoint le matin : café, thé, bagels, labtop. Un instantané assez précis de ce que vont être nos petits déjeuners de la semaine. Un petit tube de Modern Talking et quelques soufflements plus tard, nous voici opérationnelles avec un teaser prêt à mettre en ligne et les questions pour l’interview de dDamage répartie dans plusieurs sandwich-bag. (A tout pourquoi, réponse à suivre...)


Métro – oh ! Mais que vois-je ! des tee-shirts Slipknot, des casquettes à têtes de mort, des autocollants « Hell » et des dents Metallica... Etrange. Plusieurs ensembles total cuir et nylon avec des cheveux pris entre des pinces coupantes... De plus en plus étrange.
Sortie du métro – Oooooooh ! Mais comme je comprends mieux ! C’est le paradis du métal qui s’est concrétisé sur le parc Jean Drapeau. Le festival dont j’ai oublié le nom mais qui continue cependant à résonner dans mon crâne, prend place au lieu habituel des Piknic.
On marche un peu plus pressé que d’habitude et aaaaarf, cette musique est monstrueuse. Comme on est relativement civilisé, on admet que pour les amateurs de ce type de musique, il est envisageable de critiquer aussi facilement la musique des Piknic. Duel au soleil. Ok. Mais en terme de bataille de murs d’enceinte, Gothica remporte tout et on s’inquiète jusqu’à arrivées à l’entrée du site de ne pas entendre nos petits boum-boum préférés à nous. Bon, on admettra qu’à certains endroits du parc, il était aisé d’entendre les trépanations d’un métaleux sur scène mais heureusement, l’acoustique des Piknic est top !


Nous voici dans les bras de Claire, dj inaugurant ce 25 juillet, et la musique est bonne, bonne, bonne ! dDamage entre sur scène et là, ça explose ! L’un s’agitant sur ses machines, l’autre alliant micro et machines, ça fuse de partout. Diables au corps, les deux fréros « envoient du gros » comme on dit en France et communiquent leur envie de faire tout exploser. Pour info, en plus de créer des sons de manière quasi compulsive, on remarque qu’ils insèrent des sons sur disquette : ce mix devient un véritable musée de l’électronique. Les gens commencent à arriver sur la piste de danse : un groupe de scandinaves, des petits enfants avec des bouchons trop grands pour leurs oreilles, les premiers muscles et les premiers poum-poum shorts-bikini... Ca y est ! Le public de Piknic entre en scène !


A la fin du show, on les retrouve. Ils sont tout sourire, ont plein d’énergie et de fun à partager. On cherche un endroit champêtre pour y caler l’interview et nous voilà parties à leur déballer nos questions rangées dans leurs sandwich-bag. Sur le principe d’une interview basée sur la pioche de questions au hasard, ils réclament un chapeau : on y glisse les petits papiers qui deviennent alors un véritable terrain de jeu pour eux. Trois types de questions : 1- Sérieux / 2- Inattendu / 3- Action. L’idée leur plait beaucoup et à nous aussi ! Bien funky de démarrer le MEG’Azine ! avec un groupe comme ça !


On plie l’interview, on les remercie, on est content et on s’étire le dos en rythme.


Le bracelet collé à la main n’est pas périmé pour autant alors on court danser sur les délires de Nôze (I nôze you guys) ! On s’étend sur Zombie Disco Club et puis on décide de se ramasser doucement. Beaucoup de boulot, c’est sûr ! Juste le temps d’applaudir la performance d’un piknikeur sans papier ayant décidé de rompre la loi du genre et de supporter la vase de l’étang pour traverser la frontière séparant le sans-billet du brûleur-de-gazon-de-danse. Le voici-t-il pas arrivé qu’il se retrouve applaudi des piknikeurs, contents de compter un si valeureux soldat dans leur troupe, et saisi en même temps par le gang des tee-shirt oranges qui n’apprécient pas le défi, ni la plaisanterie. Merci quand même mec ! C’était ben l’fun !


Pour une première journée, pas de damages (désolé, j’ai du mal à éviter les jeux de mots bidons. Va falloir les chercher dans les prochains papiers) et que de la bonne motivation pour la suite !
Comme dirait Justin Timberlake :


To be continued...

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