Report de la Première journée du MEG //

  Vendredi 30 juillet.
Le midi au soleil (mais moins hot today)


C’est avec les yeux un peu embués, le corps froid et l’odeur de l’oignon pelé dans l’nez que j’écris ces premiers mots pour raconter un peu la soirée d’hier soir. Pour ce, faisons un petit jeu. Un titre de toune d’un groupe de la veille pour annoncer un résumé.

-   Citizen Record (The Popopopops) : Rendez-vous avec les Popopopops devant le Club Soda à 18h. Wouha. En avance, on se pose devant et on jase, on jase. Un jeune homme, accent français, I-Phone à l’oreille, discute avec une amie à lui sur son arrivée blabla. Humm... Je me dis que c’est un des Popopopops. Je vais vers lui « Eh ! Salut ! Tu es un des P. ? ».  « Euh, non. Pourquoi ? » « Euh, bah, je sais pas, t’as l’air français, t’as l’air jeune et puis il me semble qu’ils sont un peu hipster et t’as une mèche. » « Euh, ma mèche je l’ai coupée y a pas longtemps mais bon... ». Comment rattraper une intro aussi mauvaise avec un jeune inconnu ? En lui parlant du MEG ! De la soirée, des suivantes et du bateau ! C’est beau de voir les yeux devenir pétillants à l’annonce d’un bateau-partay. Ouf ! La partie est sauve. Alors on attend les vrais P. (je vais pas écrire à chaque fois le nom du groupe...) et les voilà qui arrivent. Si jeunes ! C’est amusant. On part ensemble vers la place des Arts pour l’interview. Il fait beau, il fait chaud, ils viennent d’arriver... autant en profiter. Au coeur de la ville, c’est parti pour un urban moment, un citizen record... Tout se déroule à merveille (hormis le lounge sound insupportable de la terrasse 5@7 tous les jeudis place des Arts) et on part avec eux vers le Divan Orange. On arrive là bas, on cale l’interview avec Pom Pom War et on se boit une petite bière. Quelqu’un me demande « c’est quel style les Popopopops ? » « Hum... Si un groupe s’appelait Jajajajazz, tu dirais quoi ? ».
Fin de la première partie.

-   Cha Cha (Pom Pom War) : Pour le dîner, on est parti manger un BURRITOS ! Et pour ceux qui mettent South Park au rang des Super-Héros du dessin animé, je peux vous dire que c’est avec une pensée profonde pour la Miss Jennifer Lopez que j’ai dégusté mon Burritos. Une tonne de coriandre, du Cha-Cha-Cha en arrière fond, Frida Kalho sur la porte des toilettes, de la sauce super spicy dans un petit pot blanc et un mexicain avec un beau poncho qui nous regarde manger assis sur un coin de table. Buon’appetito !
Fin de la deuxième partie.

-   Spend Time (The Man Machine) : Après une deuxième session d’interview-poubelle avec les Pom Pom War (pour comprendre, voir ce qui nous est arrivé au LAIKA avec Vincent Lemieux le mercredi, report en dessins...) Pom Pom War déboite le Divan Orange. Belle prestation, il sont toujours aussi en forme et donnent envie de tout dégommer. Je discute avec deux spectatrices adorables conquises par le groupe et on file au Club Soda. Les bars de la rue St Laurent régurgitent de monde en tout genre (enfin.. je dois préciser que ce n’est pas vraiment en TOUT genre -si je veux respecter mon objectivisme de reporter-. Je dirai plutôt en un genre spécifique mais avec plusieurs ambiances.) On spend some time à checker c’qui s’passe autour de nous et nous voici arrivées devant le set des Popopopops. Les spectateurs sont présents, ça danse et les petits jeunes assurent sur scène.

Autant j’étais très excitée par Black Strobe. Autant je décide de ne pas parler de sa prestation parce que j’ai vraiment eu le sentiment qu’il s’ennuyait et qu’il se moquait un peu de nous. Voilà. Je ne dirai rien de plus. Désolé.
Fin de la troisième partie.


Là, je suis entourée de fruits coupés. Ca sent bon la mangue, la nectarine, l’orange, la menthe. Des vitamines en masse, c’est nécessaire à mon petit body qui reprend des forces. Mes bras avaient oublié la charge que c’est de porter un pull. Alors forcément, j’ai besoin de beaucoup d’énergie. Une heure pour préparer l’interview avec Birdy Nam Nam. Hier, j’ai remplacé mon fantasme Black Strobe (qui ne m’a finalement pas répondu pour l’horaire dans la chambre d’hôtel donc : pas d’interview réalisée...) par l’un des membres de ce quatuor français. Arf. Promis, je ne laisse pas la libido diriger les interviews.

Fin du report.