Vendredi 30 juillet > Ma que ha pasado ?

Samedi 31 juillet - 10h28
Odeur de friture et salon de découpe fruits et légumes devant ma face.

Lever hard. Outre les difficultés personnelles dues à la vie en colocation (réveil en pleine nuit d’un homme dans ma chambre cherchant la lumière et trouvaille d’un jeune homme - peut être le même - dormant dans le salon avec un beau sac de vomi posé près de lui que j’ai vidé le sourire aux lèvres), je n’ai pas profité d’un sommeil très reposant. Petit café au soleil avec les charmants bénévoles du catering, playlist organisée de manière à me réveiller doucement et rester en pyjama le maximum de temps pour rester dans mon cocon.
Maintenant que le décor est installé, parlons d’hier...

Première partie de soirée pour moi : Divan Orange, très cool. Ambiance échauffée, les groupes sont heureux de passer. Le public, les bénévoles et l’équipe ont l’air ravi.

Deuxième partie de soirée :
Tête d’affiche : Birdy Nam Nam. Club Soda. Sold Out.

Mesdames et Messieurs, je ne connais pas le pourcentage de français présents dans la salle mais je pense qu’il était élevé. Birdy Nam Nam était chaud, muy caliente. Et quand a surgit le premier plantage technique, c’était très dur. Au deuxième c’était encore plus dur. Dans la salle, ça fusait « Ostie d’français » « Eh ! J’les ai vu trois fois et ça leur ait jamais arrivé » « Ouais, moi aussi ! j’les ai vu à Nice, Paris et Rennes et sérieux, ils assurent ! C’est le Club Soda qu’est pas capable d’assurer leur son » « Alleeeeeeeez » « Birdyyyyyy ! Gooooooo ! »... Dur dur dur. Bon, j’avais commencé à compter les plantages techniques puis j’ai arrêté car c’était finalement stressant d’avoir la crainte du truc qui arrive.

Bon, ensuite : live plutôt super énervé de leur part. Ca a transformé la salle. Tout le monde avait envie de danser, de bouger, de sentir la musique. Entre ceux qui insistent pour être au plus près de la scène mais qui te tapent sur l’épaule d’un air mauvais parce que tu tapes dans la cuisse de leurs copines quand tu danses, et ceux qui crient, qui hurlent, qui communiquent leur joie en partageant leurs bières dans ton gosier ou sur tes vêtements... Le choix est vaste et fait que tu trouves forcément tes bons voisins de concert à un moment donné. Extase quand Little Mike allume une cigarette et que ça donne le coup d’envoi à tout ceux qui peuvent s’en griller une sans craindre qu’un molosse en tee-shirt bleu SECURITÉ viennent la leur écraser sur la face. Ils peuvent gronder de leurs yeux méchants, aucun d’entre eux ne va se mettre à faire un pogo pour punir le malfaiteur. AHAH. J’aime ces moments de communion rebelle où on sent que tout est possible ! Oui ! Comme dirait l’autre : TIREZ SUR LE PIANISTE !

Alors voilà ! Les retours sur le concert sont divers. Certains super enthousiastes, d’autres super déçus. Il faut de tout pour faire un monde ! En tout cas, de mon point de vue, une chose sur laquelle il faudra penser pour plus tard : ne pas mettre un ingénieur lumière qui a pour ambition d’aveugler la foule en lui balançant des stroboscopes bleus dans les yeux. Comme j’ai souhaité qu’il s’auto-aveugle celui-ci !

Finir sur un cheeseburger et une petite frite à côté (très bonnes les frites d’ailleurs ! Humm...) c’était parfait. Pas cher, pas cher.

See ya’ Sista.